mercredi 1 octobre 2025
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SÉNÉGAL – Astou Seck, impériale au FIGAS 2025

Alors qu’elle fait la promo de son vidéoclip “Fenn”, Astou Seck s’est brillamment illustrée le vendredi 18 juillet 2025 lors de l’ouverture du FIGAS 2025 qui s’est tenu à l’Espace Jorge Semprun de Blois. Quatre jours de folie joyeuse. En danse, en art visuel, en gastronomie et en musique. Ce gala inaugural du FIGAS était porté par Afrik’Consult sous la direction de Latsouck Ndiaye.

Invitée d’honneur de ce dîner gala, la chanteuse franco-sénégalaise Astou Seck a offert une spectacle d’une rare intensité avec l’apparition d’une autre icône, mais cette fois dans la domaine de la danse Khady Sarr. C’est avec une voix gracieuse et dans un port altier qu’Astou Seck a ouvert le bal du Festival International FIGAS 2025. Elle l’a fait avec brio. En majesté. Parée d’un turban tressé d’or et drapée dans un bleu roi vibrant, elle a tenu la dragée haute. En effet, Astou, et ce n’est pas pour exagérer, elle ne chante pas, elle incante. Plus que ça, elle habite l’espace. Aussi, le vendredi 18 juillet, à l’Espace Jorge Semprun de Blois, le rideau s’est levé sur la nouvelle édition du Festival International FIGAS, avec Astou Seck.

Née à Dakar, Astou Seck commence sa carrière non pas en tant qu’auteure-compositrice, mais danseuse et mannequin. On comprend un look qui la fait ressembler à une actrice sortie du film Wakanda. En 2008, elle quitte le Sénégal et s’installe en Italie. Une nuit à Milan, au détour d’un défilé – elle est encore mannequin –, elle interprète “La Vie en rose’’ de la jamaïcaine Grace Jones. Cette performance, spontanée, sera le début d’une carrière artistique. En 2014, elle sort son premier album, fusionnant R&B, world music, Afrobeat et house. Cet assemblage de styles musicaux imprégné des rythmes de la tradition sénégalaise donne un cocktail musical bluffant. En 2018, elle dévoile ‘‘Sama Soppé’’, une déclaration musicale intime, suivie en 2021 par ‘‘Ndiakhass’’, une œuvre marquant son ascension et sa maturité artistique.

Sur l’affiche du festival, elle trône déjà comme une énigme solaire : turban d’or comme une couronne d’ébène, robe bleu roi à faire pâlir les traditions figées, regard franc, presque défiant. Mais c’est sur scène que tout se noue. Vêtue d’une robe-patchwork : de batik, traits d’indigo et tourbillons de wax. Là où son chant devient parole d’éveil, là où la musique devient un terrain de résistance. Sa voix, ample et charnelle, vibre comme une mémoire retrouvée. Elle est tour à tour l’écho des griots, le murmure des mères, le cri des femmes trop longtemps tues.

Astou Seck a fait le show. Chaque note semblait extraite d’un lieu profond, un endroit où les cultures se rencontrent, où les douleurs se transforment, et devient vue. Au cours de de ce mini concert, Astou convoquait le mbalax, effleurait le blues, osait la soul. Et le public, suspendu à ses phrasés, ne faisait que jubiler. Et puis lorsque Khady Sarr est monté sur scène, ce fut l’étincelle qui mit le feu au poudre.

Depuis plusieurs années, le Festival International FIGAS, porté par Afrik’Consult sous la direction de Latsouck Ndiaye, reste fidèle à sa vocation : faire dialoguer les cultures africaines avec le monde et continuer d’élargir l’horizon.

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