Une chose ne changera jamais : ceux qui détestent Ousmane Sonko continueront de le détester. Il ne fera jamais rien pour leur plaire. Qu’il pleuve, qu’il vente ou que le soleil brille, il restera fidèle à sa ligne.
Parce que, entre hier et aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous le pont, mais l’eau est toujours aussi incolore et inodore.
Moi, il y a une chose que je ne fais jamais : interagir directement avec certains énergumènes des réseaux sociaux.
Les liveurs-menteurs, maîtres-chanteurs et opposants malhonnêtes. Pas de like, pas de commentaire, encore moins de partage.
Pourquoi leur donner du crédit ? de la visibilité ?
Vous remarquerez qu’ils peuvent publier 500 posts par jour, ils atteignent à peine une dizaine de likes et ça leur fait mal. Très mal (Les psychologues devraient se pencher sur cette maladie née de la carence de likes.)
Et la solution qu’ils trouvent pour se faire remarquer, c’est de faire ou dire quelque chose d’extrême. Et ça marche, malheureusement, à voir les réactions que ça déclenche.
Ce que je dis est valable pour les opposants de pacotille comme pour certains de nos partisans que nous connaissons tous. Jamais ces gens n’ont servi leur camp. À aucun moment. Et pourtant, dans une société fascinée par le sensationnel, on donne de l’importance à ceux qui n’en méritent aucune.
In fine, ce soi-disant activiste, que je ne citerai pas, qui a encore insulté aujourd’hui, mérite qu’on s’y attarde une minute.
Je vais vous raconter une petite anecdote, pour que vous sachiez à qui vous donnez de l’importance.
Ceux qui le connaissent vraiment s’étonnent de son cas.
Le peu de temps qu’il nous a côtoyés dans les mouvements de contestation m’a suffi pour cerner un individu à la fois PEUREUX et INCULTE.
Pour quelqu’un qui a du mal à écrire une phrase correcte, je me demande bien qui lui souffle ces articles qu’il signe de son nom.
J’ai cessé de lui adresser la parole le jour où il a été arrêté à Tivaouane pour une vidéo (dans le collectif on était très étonné qu’il sorte ces propos idiots à pareille circonstance pendant que nous nous organisions pour la lutte).
En route pour Tobène, nous sommes passés le voir à la gendarmerie M. En tant que co-coordonnateur du collectif, je suis entré dans la gendarmerie pour lui parler. Derrière les barreaux, Il avait les yeux rouges. Je lui ai demandé s’il avait été brutalisé, il m’a affirmé avoir été très bien traité – j’ai rendu compte aux autres.
Et quand il a été libéré, le voilà sur tous les plateaux télé à crier qu’il avait été torturé.
Depuis ce jour, si laa paré si ay mbiram.
C’est ce genre de personnes qui sont inutiles à tout combat : absentes sur le terrain quand il le faut, absentes dans les stratégies ( rien à dire de toute façon), mais toujours prêtes à débiter des conneries en texte ou en vidéo, dès qu’une occasion se présente. Moom na feeñ rek.
Ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est : qui le pousse à insulter ? Qui lui envoie ces textes – articles et post? Qui l’encourage ? Ce n’est certainement pas lui. Il n’a ni le culot ni la culture pour produire quelque chose de consommable.
À moins que le pouvoir de l’argent ne fasse des miracles.
Mais je ne suis pas surpris. Cette opposition pratique les attaques par substitution, sans courage, sans dignité.
Je suis un militant des droits, des libertés de manifester et de s’exprimer. Mais il y a une ligne rouge à ne jamais franchir.
Sur ce point, nous, militants et sympathisants, n’avons plus rien à offrir à Ousmane Sonko que notre indignation.
Quand il a fallu se battre pour les libertés fondamentales, nous l’avons fait. Aujourd’hui, la justice a été libérée, et c’est à lui de mettre de l’ordre.
Et nous le lui rappellerons autant de fois que nécessaire. La justice est rendu au nom du Peuple. Et s’il existe en son sein des « derniers résistants » aux Jub Jubal Jubbanti, nous nous battrons encore contre eux, en tant que peuple.
Aux législateurs actuels de réfléchir à des peines plus dissuasives.
Je ne pense pas que la prison soit la meilleure solution bien vrai que certains énergumènes n’aient clairement pas leur place dans la société.
Pour ce qui est du reste, moi, Bentaleb, à mon âge, je ne porterai jamais plainte pour injures à ces gens. Peu importe ce que confère le statut. Tant que tu es un homme comme moi, je ne te permettrai pas de franchir certaines limites. Que les hommes restent hommes et que les lâches rasent les murs
Bentaleb SOW






